Arras (Saint-Géry) 28.06.1704 - Hénin-Liétard 19.09.1776. Écuyer, avocat puis conseiller au Conseil d’Artois.

Il est l’un des trois fondateurs de l’Académie en 1737, installé au 2e fauteuil. Il est remplacé en 1769 par Jean Guillaume Philippe Fruleux de Souchez.

Il est le fils de Fils de Pierre-André Galhault (Arras Saint-Géry 03.03.1664-Arras Saint-Nicolas-sur-les-Fossés 27.11.1732) avocat au Conseil d’Artois et de Marguerite Françoise Blaire. Il est  le quatrième des treize enfants du couple, et le frère aîné du chanoine André-Louis-Florent Galhault.

Il épouse, à l’âge de trente-trois ans, le 16 août 1737, en l’église de Sainte-Marie Madeleine à Arras, Jeanne-Elisabeth Maïoul (1715-1788), dont il aura neuf enfants.

Licencié en droit de l’Université de Douai, il est reçu avocat au Conseil d’Artois le 23 juin 1727. Il récréante la bourgeoisie à Arras le 27 mars 1732, sans doute pour succéder à son père.

Trois mois après le décès de son père, il est nommé conseiller d’Artois, par provision du 3 février 1733, confirmée par des lettres patentes du roi, reçu et installé le 10 mars.

Il fait partie des premiers membres de l’Académie, en 1737, et il en est nommé chancelier en1738, puis directeur en 1739. À ce titre, il reçoit Pierre Grégoire Enlart de Grandval et Antoine Donjon de Saint-Martin, trésorier des fortifications d’Artois.

Il se démet de son office de conseiller au Conseil d’Artois en 1742, et retourne au barreau où il gagne considération. Appelé à devenir échevin, il est préposé aux audiences, de 1746 à 1748. Après quoi, il est nommé député du tiers-état aux États d’Artois en 1748, et enfin, en 1749 il est nommé second conseiller pensionnaire de la ville d’Arras.

En 1764, il est choisi par l’intendant de Flandre et d’Artois pour devenir son subdélégué pour l’Artois (fonction équivalente à celle d’un sous-préfet du XIXe s.), ayant à suivre la gestion de deux cent quarante-deux paroisses. La charge est lourde : il se démet alors de son office de conseiller pensionnaire de la ville le 22 juillet 1764 et démissionne de l’Académie le 5 janvier 1765.

Il obtient une sentence de noblesse de l’élection d’Artois en 1768 et devient seigneur de Lassus.

Il exerce sa charge de subdélégué de l’intendant jusqu’à ce qu’il soit appelé, en 1774, par Emmanuel Félicité de Durfort, duc de Duras et septième et dernier comte d’Hénin-Liétard, pour devenir son grand bailli. Il quitte alors Arras pour habiter Hénin-Liétard.

Il y décède le 18 septembre 1776. Il y est inhumé en présence de son frère le chanoine André Louis Florent Galhault, et de son fils aîné François Joseph André, ancien officier au régiment Dauphin dragon, lieutenant du roi à Saint-Pol, qui décède lui aussi à Hénin-Liétard quelques jours plus tard, le 4 novembre 1776.  

Communications ou Mémoires envoyés à l’Académie

Remerciements pour sa nomination comme directeur, 1739.

Réponse au discours de réception de M de Grandval, 1739.

Réponse au discours de réception de M Donjon, 1739.

Sources

État civil : naissance, AD 62, 5 MIR 041/3, p.858/1365 ; mariage, AD 62, 5 MIR 041/17, p. 615/1388 ; décès AD 62, 5 MIR 427/1, p. 1116/1732. Décès de son père, AD 62, 5 MIR 041/9, p. 1081/1420. Décès de son fils aîné, AD 62, 5 MIR 427/1, p. 1118/1732.

CARDEVACQUE de Adolphe, « Galhault l’aîné », in « Voyage autour de mon fauteuil à l’Académie d’Arras », Mémoires de l’Académie d’Arras, 2e série, t. XIV (1883), p. 248-259.

VAN DRIVAL, Histoire de l’Académie d’Arras, Arras, 1872, p. 12.

HAUTECLOCQUE de Gustave, « Inventaire des archives de l’Académie d’Arras, 1737-1895 », Mémoires de l’Académie d’Arras, 2e série, t. XXVIII, 1897, p. 1-124.

DIERS Jean-Pierre, « Étude sociologique de l’Académie d’Arras des origines à nos jours (1737-2006), Mémoires de l’Académie d’Arras, 6e série [1991-2006], t. V, 2007. p. 29. 

 

 

 

 

Licencié-ès-lois, reçu avocat en 1727 ; remplace son père au Conseil d’Artois de 1733 à 1743, échevin d’Arras de 1746 à 1748, député du tiers en 1748, revient au barreau comme conseiller pensionnaire (avocat conseil) de la Ville de 1749 à 1764, subdélégué de l’intendant en 1764, conseiller secrétaire du roi en la chancellerie d'Artois.

Il se marie le 16 août 1737 en l’église de La Madeleine à Arras avec Jeanne-Elisabeth Maïoul (1715-1788).

Il obtient une sentence de noblesse de l’élection d’Artois en 1768.

Fils du conseiller Pierre-André Galhaut (1664-1732) et de Marie-Françoise Blaire. Frère aîné d’u chanoine André-Louis-Florent Galhaut