… ? … Jésuite ou prêtre diocésain (?)

Reçu le 3 mai 1753 pour succéder à François Stoupy sur le 12e fauteuil. Remplacé en 1762 par Ferdinand Dubois de Fosseux.

Ce prêtre, « l’abbé Simon » n’est pas clairement identifié. Il semble avoir été enseignant. Le Mercure de France, dans son numéro de juin 1753 rapporte que l’avocat Le Roux de Puisieux, chancelier, lut pour l’accueillir des extraits de ses Réflexions sur l’étude. Dans ses remerciements « cet abbé s’attacha à faire valoir combien la littérature est utile aux personnes de son état quelle que soit la nature du ministère ecclésiastique à laquelle ils se dévouent spécialement » (Discours sur l’utilité de la littérature pour les ecclésiastiques). Il  a encore donné en 1754, ses Réflexions sur la nécessité de la complaisance, et en 1757, une Dissertation sur les causes du Pyrrhonisme littéraire.

Était-il Jésuite ? À la date où cet "abbé Simon" est élu à l’Académie d’Arras, le collège est tenu par les Jésuites. Dubois de Fosseux est élu en 1762 pour lui succéder. C’est l’année où les Jésuites doivent quitter Arras et la France… 

Prêtre diocésain ? Un « Simon », prêtre diocésain, est clairement identifié par Gustave de Hauteclocque comme prêtre diocésain, professeur au collège après l’expulsion des Jésuites, régent de cinquième en 1762, puis de troisième et de seconde en 1773, et enfin gratifié d’une pension quand il doit quitter le collège en 1777 à l’arrivée des Oratoriens. Quelle était son activité en 1753 ?

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Sources

HAUTECLOCQUE Gustave de, « L’enseignement secondaire dans le Pas-de-Calais avant 1789 », Mémoires de l’Académie d’Arras, t. XIV (1883).

VAN DRIVAL Histoire de l’Académie d’Arras, 1873.

« Séances publiques de la Société littéraire d’Arras », Mercure de France, Juin 1753, second volume,.

Michel Beirnaert