Arras 25.10.1730 – Arras 05.04.1794. Chevalier d'honneur au Conseil provincial d'Artois.

Élu en 1760 pour succéder à son père, Adrien-Joseph Le Sergeant de Ransart sur le 8e fauteuil Il est remplacé en 1817 par Charles Sylvestre Letombe.

Il est le cinquième d’une fratrie de sept enfants. Il épouse en premières noces, le 7 avril 1760, Marie-Dorothée des Lyons (1742-1767) et, en secondes noces, le 6 novembre 1769, Marie-Josèphe de Boulogne (1748-1790), dont la sœur cadette Marie-Jeanne-Thérèse épouse le même jour Ferdinand Dubois de Fosseux. Les deux beaux-frères siègent ensemble à l’Académie d’Arras. Leur correspondance est conservée aux Archives départementales du Pas-de-Calais.

Inculpé en 1794 pour avoir signé, lors de l’assemblée générale des États d’Artois, le 29 avril 1789, la protestation de la noblesse entrante réclamant au Roi le maintien des privilèges de son ordre et de sa province, déclaration jugée a posteriori « contraire aux principes de la liberté et de l’égalité », il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire d’Arras. Il est guillotiné le 16 germinal an II (5 avril 1794) avec quatre autres signataires de la protestation, plus l’avocat François-Joseph Blaquart, rédacteur du texte incriminé.

Le Dictionnaire des correspondants de l’Académie d’Arras au temps de Robespierre du Chanoine Léon-Noël Berthe, évoquant la correspondance de Louis-Ignace Lesergeant d’Hendecourt, distingue la correspondance académique, relativement restreinte (27 lettres envoyées et 16 reçues), de la correspondance personnelle, plus importante (196 lettres).

Sources

PARIS J.A., La Terreur dans le Pas-de-Calais et dans le Nord, Histoire de Joseph Le Bon et des Tribunaux Révolutionnaires d’Arras et de Cambrai, Arras 1864.