Constant Le Gentil
Constant Le Gentil

Arras 18.07.1819 - Saint-Laurent-Blangy (château de Saint-Michel) 29.09.1901. Avocat, juge, historien et critique d’art

Élu en 1863 pour succéder à Léon d’Herlincourt sur le 20e fauteuil, il est reçu le 12 mai 1864 par Edmond Lecesne. Il est remplacé en 1902 par le baron Alexandre Cavrois de Saternault.

Auteur très productif, il est une figure marquante de la vie culturelle et artistique arrageoise dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Issu d’une famille de vieille souche artésienne, l’enfant ne connait guère sa mère, Marie Bachelet, décédée le 11 juillet 1832. En revanche, son père, Fleury, fabricant d’huiles, l’influence fortement, éveillant son goût pour le patrimoine monumental et l’histoire locale. Il lui transmet aussi un amour passionné et exclusif pour la terre natale sur laquelle se concentrera l’attention du futur écrivain, qu’il s’agisse d’en célébrer les richesses monumentales ou de faire l’éloge des personnalités politiques, artistiques et religieuses qui s’y sont illustrés.

Après une scolarité brillante au collège d’Arras, le jeune homme gagne Paris en 1839 pour suivre des études de droit durant trois années. Inscrit comme avocat stagiaire au barreau d’Arras en 1842, il est nommé avocat et juge suppléant en 1845, puis juge au tribunal civil de la ville en 1859. Ayant renoncé à toute promotion pour ne pas quitter la ville, il termine sa carrière de magistrat en 1883, date à laquelle il est démis de ses fonctions. Il fait partie des victimes de l’épuration de 1883, écarté en raison de sa position sociale, de ses convictions religieuses et de ses opinions peu favorables au régime républicain, en particulier sur la question scolaire.

Le Gentil appartient à la bourgeoisie fortunée de la ville. Le 1er septembre 1847, il a fait un mariage avantageux, qui contribue à augmenter une fortune déjà conséquente. Son épouse, Julia Adeline Crespel, est la nièce de Louis François Xavier Joseph Crespel-Dellisse, pionnier de l’industrie sucrière indigène. Sur le plan politique, Le Gentil partage les idées conservatrices d’un Maurice Colin, maire d’Arras de 1837 à 1847, aux côtés duquel il siège comme conseiller municipal, de 1860 à 1865. Comme ce dernier, c’est un catholique fervent, mais aussi militant, acquis au courant ultramontain. Il est membre du conseil de fabrique de la paroisse Saint-Jean-Baptiste et de la confrérie de Notre-Dame des Ardents dont il est mayeur en 1882. Il entretient par ailleurs des relations avec des personnalités religieuses, en particulier Louis Bacuez, directeur du séminaire Saint-Sulpice, et l’évêque d’Arras, Jean-Baptiste Lequette, dont il rédigera les biographies.

Ses premiers écrits sont des essais et des traités juridiques, qui lui valent une réputation de jurisconsulte et son admission au sein des académies de législation de Toulouse et de Madrid, des académies scientifiques et littéraires de Metz et de Bordeaux, ainsi qu’à l’Académie d’Arras qu’il intègre en 1864. A partir de 1865, c’est sur le patrimoine bâti et la vie artistique locale que se concentre l’érudit et l’homme d’action. Son attachement passionné pour les richesses monumentales de la ville et de ses environs le conduit à entrer en 1869 à la Commission des antiquités départementales du Pas-de-Calais, devenue en 1888 la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais. Il y prend une part très active, donnant de nombreuses communications, souvent plutôt brèves, fruit de ses recherches ou occasionnées par une découverte archéologique, voire par une menace de destruction. A partir de 1882, il participe aux travaux de la sous-commission de l’Épigraphie du département du Pas-de-Calais qu’il préside pendant quelques années. Dans le premier tome paru en 1883, consacré à l’arrondissement d’Arras, on lui doit le relevé des inscriptions existantes dans le chef-lieu. Au chapitre de la conservation, on retiendra surtout son combat lors du démantèlement des fortifications d’Arras, de 1889 à 1895. Au sein du comité exécutif créé à cet effet, il milite avec fougue, mais en vain, pour la conservation des portes Saint-Nicolas et Maître-Adam. Sa contribution capitale dans le domaine de l’archéologie monumentale est Le Vieil Arras…, un ouvrage conçu en 1870, au moment de la guerre, et achevé en 1877. Sont passés en revue non seulement les édifices, mais aussi les institutions et les établissements publics de la ville et de ses environs. On y dénote, comme dans tous les autres travaux de l’auteur, une vaste érudition et une démarche intellectuelle scrupuleuse et rigoureuse, s’appuyant sur une connaissance étendue des sources d’archives, tant publiques que privées. Ajoutons que ses études comportent de nombreuses transcriptions de documents, devenues précieuses en raison des destructions de la première guerre mondiale.

C’est aussi comme chroniqueur, critique et animateur de la vie artistique locale que Le Gentil mérite d’être passé à la postérité. Quiconque se penche sur ce qui constitue un âge d’or du passé arrageois dans ce domaine, est conduit nécessairement à consulter ses monographies et articles, ses témoignages sur l’activité des ateliers et ses comptes rendus d’expositions. Le Gentil aborde le monde de l’art dès son tout jeune âge en prenant des leçons de dessin, en 1834-1835, dans l’atelier privé d’Auguste Demory, alors localement le plus talentueux représentant du courant académique. Le futur critique en gardera un attachement aux idées forces de la doctrine académique, en particulier celle que l’art est régi par des règles tirées de la tradition, ce qui le conduira à un rejet des courants les plus novateurs qui se développent à partir de 1848. Treize ans plus tard, la rencontre avec le peintre Constant Dutilleux, dont il devient un ami proche, marque une étape décisive dans sa formation, tant dans la connaissance de la pratique picturale que dans le murissement de sa sensibilité et de ses idées esthétiques. Pendant douze ans, le magistrat vit dans l’intimité de l’atelier, s’y rendant journellement. Il se lie avec les élèves qui, pour certains, vont devenir des paysagistes de talent ; il rencontre Camille Corot lors de ses fréquentes visites, et partage l’admiration sans borne du maître pour Eugène Delacroix.

Le Gentil ne prend la plume qu’en 1865, un an après la mort de Dutilleux. C’est à l’Académie qu’il réserve ses plus importantes contributions, qui sont ensuite diffusées sous forme de tirés à part. Sa première communication est une importante monographie consacrée au maître arrageois, lue en 1866. Suivent celles de quelques-uns des principaux peintres vivants ou disparus, Dominique Doncre, Auguste Demory, Xavier Dourlens, Charles Daverdoing, Gustave Colin. Observateur attentif du mouvement des arts, il fait paraître dans les colonnes du Courrier du Pas-de-Calais et de L’Artésien de nombreux articles pour évoquer l’actualité artistique, notamment commenter les envois des Artésiens au Salon de Paris et, localement, aux expositions semestrielles de la très dynamique Union artistique du Pas-de-Calais. Dans ses études, l’auteur excelle à faire revivre la physionomie originale de chacun de ces artistes, décrit leurs ateliers, dresse la liste de leurs œuvres et discute de leur style et de leur métier.

Le Gentil a aussi pris une part active dans la vie artistique de la cité, comme membre de la commission administrative du musée jusqu’en 1866, et comme président de la Société artésienne des amis des arts de 1861 à 1865. C’est en 1860, au départ de Dutilleux pour la capitale, que le magistrat est chargé de poursuivre et de développer la « Petite société des amis des arts » créée par le maître en 1859. Sous son mandat, ce qui n’était jusque-là qu’un groupement informel d’amateurs, reçoit un statut légal, un titre définitif et un objectif, celui d’organiser annuellement un tirage au sort d’œuvres d’art achetées à des artistes locaux et nationaux.

Le panorama de la production littéraire de Le Gentil serait incomplet si l’on ne mentionnait les nombreuses biographies d’Arrageois, de confrères du barreau, de membres de l’Académie, de personnalités politiques et religieuses. Le Gentil signe son dernier article en décembre 1896. Les biographes évoquent alors le début d’une longue et terrible maladie qui le maintient reclus dans sa magnifique propriété de Saint-Michel, à Saint-Laurent-Blangy, entouré de sa collection d’œuvres d’art, dont des peintures de Corot et de Delacroix. Il y décède le 29 septembre 1901, deux ans après son épouse.

Au sein de l’Académie, s’il est assidu aux séances et propose très régulièrement des communications – toutes ne sont pas publiées dans les Mémoires - il n’a en revanche assuré aucun mandat, hormis en 1870. Son nom figure cette année-là parmi les membres des commissions chargées du concours des beaux-arts et du concours d’histoire.

Officier d’académie.

Chevalier des Ordres royaux de Léopold et de Wasa.

Publications dans les Mémoires de l’Académie d’Arras :

« Poésie symbolique du droit. Discours de réception à l’Académie d’Arras » », MAA, 1e série, t. 36 (1864), p. 175-206 (tiré à part : Arras, Rousseau-Leroy, 1864, 55 p.)

« Essai sur Nicolas de Gosson », MAA, 1e série, t. 37 (1865), p. 93-194 (tiré à part : Arras, A. Courtin, 110 p.).

« Notice nécrologique sur M. Constant Dutilleux », MAA, 2e série, t. 1 (1867), p. 1-109 (tiré à part : Arras, A. Courtin, 1866, 126 p.).

« Biographie de D. Doncre », MAA, 2e série, t. 2 (1868), p. 87-200 (tiré à part : Dominique Doncre (1743-1820), Arras, A. Courtin, 1868, 123 p.).

« Notice sur M. Billet », MAA, 2e série, t. 2 (1868), p. 315-331 (tiré à part : Henri-Augustin-Romain Billet, avocat, Arras, A. Courtin, 1868, 19 p.),

« Notice sur les tableaux des églises d’Arras », MAA, 2e série, t. 4 (1871), p. 35-77.

« Notice biographique sur M. A. Demory, artiste peintre », MAA, 2e série, t. 5 (1872), p. 158-196 (tiré à part : Arras, A. Courtin, 1872, 41 p.).

« Recueil de tableaux, gravures, estampes, sculptures et objets destinés pour le Museum, par D. Doncre, peintre, commissaire nommé à cet effet par le District d’Arras (Document tiré des Archives du département du Pas-de-Calais, publié par l’Académie) », MAA, 2e série, t. 9 (1878), p. 49-116.

« La prévôté de St-Michel », MAA, 2e série, t. 9 (1878), p. 117-252 (tiré à part : Arras, A. Courtin, 1877, 146 p.). 

« Notice nécrologique de M. Emile Lenglet, membre honoraire de l’Académie », MAA, 2e série, t. 11 (1878), p. 78-137 (tiré à part : Emile Lenglet, avocat, ancien bâtonnier, Arras, A. Courtin, 1878, 69 p.).

« Notice nécrologique de M. François-Maurice Colin, membre résidant de l’Académie d’Arras », MAA, 2e série, t. 11 (1879), p. 7-56 (tiré à part : Arras, Rohard-Courtin,1879, 64 p.).

« Tapisseries et peintures décoratives à Arras », MAA, 2e série, t. 11 (1879), p. 57-85 (tiré à part : Arras, Rohard-Courtin, 1879, 33 p.).

« Epigraphie arrageoise », MAA, 2e série, t. 14 (1883), p. 195-218.

« Arras et sa banlieue, vus à vol d’oiseau au XVII e siècle », MAA, 2e série, t. 16 (1885), p. 277-312 (tiré à part : Arras, A. Courtin, 1885, 42 p.).

« L’atelier de Dutilleux, son enseignement, ses principaux élèves », MAA, 2e série, t. 18 (1887), p. 73-110 (tiré à part : Arras, Rohard-Courtin, 1887, 42 p.).

« L’atelier de Demory. Son enseignement, ses principaux élèves », MAA, 2e série, t. 19 (1888), p. 73-92 (tiré à part : Arras, Rohard-Courtin, 1888, 40 p.).

« Notice sur M. L’Abbé Proyart », MAA, 2e série, t. 20 (1889), p. 89-116 tiré à part : Monsieur l’Abbé Joseph-Marie Proyart, vicaire général, prévôt et doyen du chapitre de la cathédrale d’Arras et membre de l’Académie de cette ville, Arras, Rohard-Courtin, 1889, 31 p.).

« Une visite à Averdoingt », MAA, 2e série, t. 21 (1890), p. 85-139 (tiré à part : Essai sur Charles Daverdoing, artiste, peintre d’histoire, Arras, Rohard-Courtin, 1890, 61 p.).

Augustin Toursel, artiste peintre, MAA, 2e série, t. 22 (1891, p. 95-122) (tiré à part : Arras, Rohard-Courtin, 1891, 32 p.).

Autres publications

La liste n’est pas exhaustive. On consultera celle fournie par le baron Cavrois de Saternault, dans son discours de réception à l’Académie, voir ci-dessus. En ce qui concerne les communications mineures faites à la Commission des antiquités départementales du Pas-de-Calais, on se réfèrera à la Table générale et analytique des publications de ladite société, par Paul Savagner, 1964, p. 163-164. Signalons enfin que la Médiathèque d’Arras conserve les manuscrits de la plupart des écrits.

Jus Romanum : De jurejurando, sive voluntario, sive necessario, sive judiciali. Droit français : De la preuve, Paris, Lacour, 1842, 49p.

Mémoire pour le sieur Houliez contre le sieur Lallart, touchant l’interprétation du mot  « postérité » de l’article 747 du Code civil, Arras, A. Tierny, 1850, 41 p.

Traité historique, théorique et pratique de la législation des portions ménagères ou ménegères, Paris, A. Durand, 1853, VII-674 p.

Examen et solution du point de savoir quelle peut être la portée du décret de décentralisation administrative sur les portions communales ou ménagères, Paris, A. Courtin, 1855, 48 p.

Mémoire pour Madame Arnouts contre les syndics Arnouts. A la cour impériale de Douai, Arras, Alphonse Brissy, 1856, 65 p.

Dissertations juridiques, 2 vol., Paris, Durand, 1855-1857, 383 et 412 p.

Origines du droit. Essai historique sur les preuves sous les législations égyptiennes, juives, indienne, grecque et romaine, avec notes touchant le droit barbare et le vieux droit français, Paris, Durand, 1863, XV-420 p.

« La porte Saint-Nicolas à Arras », Statistique monumentale du Pas-de-Calais, t. III, fasc. 6, 26 p.

Notice sur les tableaux des églises d’Arras, Arras, A. Courtin, 1871, 45 p.

Souvenirs archéologiques sur les templiers en Artois, s.l.n.d. [Arras, 1873], 16 p.

Le vieil Arras, ses faubourgs, sa banlieue, ses environs. Souvenirs archéologiques et historiques. Eaux fortes de J. Boutry, Arras, Bradier, 1877, 800 p. (réimpr. Brionne, Gérard Monfort, 1980).

Documents inédits touchant l’abbaye de Saint-Vaast d’Arras, 1585-1628, Arras, Impr. de la Société du Pas-de-Calais, 1878, 58 p.

Notre-Dame du Bois et Porte Saint-Michel, Arras, De Sède et Cie, 1878, 19 p.

Salon de 1879. M. Alfred Robaut et l’œuvre de Delacroix, Arras, De Sède, 1879, 26 p.

Notice sur les Petite et Grande places d'Arras, la rue de la Taillerie et la porte Saint-Michel, Arras, Sueur-Charruey, 1880, 57 p.

Une famille d’avocats. Les Le Ducq, 1692-1877, Arras, Sueur-Charruey, 1881, 43 p.

La porte Ronville, Porta Rotundae Villae, Arras, Sueur-Charruey, 1881, 36 p.

Le Calvaire d’Arras. Document authentiques et inédits, 1677-1682, Arras, Sueur-Charruey, 1882, 119 p.

Sa Grandeur Monseigneur J.-B.-J Lequette, évêque d’Arras, Boulogne et Saint-Omer […], Arras, Impr. de la Société du Pas-de-Calais, 1882, 28 p.

Epigraphie du département du Pas-de-Calais, t. 1, arrondissement d’Arras, 1883, p. 1-110, épigraphie de la ville d’Arras.

Église St-Nicolas-sur-les-Fossés en Arras (ville), XIIe siècle à 1885, Arras, De Sède et Cie, 1885, 207 p.

Nostre-Dame du Bois (à Arras), Arras, Impr. de la Veuve Schoutteer-Dubois, 1887, 47 p.

La confrérie de Dieu et de Notre-Dame-des-Ardens des Joueurs d’instrumens d’Arras, Arras, Sueur-Charruey, 1887, 38 p.

L’atelier de Dourlens (1856-1886), Arras, De Sède, 1888, 40 p. (et dans le Courrier du Pas-de-Calais, 5-14 décembre 1888).

Xavier Dourlens, Arras, De Sède et Cie, 1888, 14 p.

« Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles-lez-Arras », Mémoires de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, t. 1, 1889, p. 1-18 (tiré à part : Arras, Répessé-Crepel et Cie, 1888, 24 p.).

Exposition des œuvres de Dourlens et de Lampérière,  Arras, De Sède, 1889, 18 p.

Motions et rapports sur le démantèlement des fortifications d’Arras et la conservation des portes Saint-Nicolas et Maître-Adam : voir Bulletin de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, t. 1, 1889, p. 60 et passim.

  1. Gustave Colin, artiste peintre, Arras, P.-M. Laroche, 1891, 31 p. (et dans le Courrier du Pas-de-Calais, 23-30 janvier 1891).
  2. Bacuez, directeur au séminaire Saint-Sulpice, Arras, Imp. de la Société du Pas-de-Calais, 1892, 24 p. (tiré à part de la Semaine religieuse du diocèse d’Arras, Boulogne et Saint-Omer ; lu en séance de l’Académie d’Arras, le 25 novembre 1892).

Une visite à Eugène Delacroix, Arras, Sueur-Charruey, s.d., 19 p. (en partie publié dans L’Artésien, 13 août 1893).

Gustave Dellisse, Arras, Rohard-Courtin, 1894, 82 p.

Sources

Annales du musée d’Arras, 1879, p. 11, 17.

R.B., M. Le Gentil, Courrier du Pas-de-Calais, 11 octobre 1883.

« Nécrologie », Courrier du Pas-de-Calais, 1er octobre 1901.

Gara, « C. Le Gentil », L’Artésien, 6 octobre 1901.

Victor Advielle, « Les peintres d’Arras au dix-neuvième siècle. Les Doncre », Réunion des sociétés des Beaux-Arts des départements, t. 26, 1902, p. 465-467.

« Discours de réception de M. le baron Alexandre Cavrois de Saternault », Mémoires de l’Académie d’Arras, 2e série, t. XXXV (1904), p. 11-41 (fournit une liste qui se veut exhaustive des publications, à l’exception des nombreux articles insérés dans la presse et deux nouvelles parues en 1879).

Victor Barbier, Bulletin de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, t. 3, Arras, 1902, p. 16-17.

Louis Rambure, « Réponse au discours de réception d’A. Cavrois », Mémoires de l’Académie d’Arras, 2e série, t. XXXV (1904), p. 50-53.

Alfred Robaut, L’œuvre de Corot, Paris, Floury, 1905 (voir index).

André Joubin, Correspondance générale d’Eugène Delacroix, Paris, Plon, 1936, t. 3, p. 338, note 1, 377, note 1 ; t. 4, p. 9, 19, 22, 99, 242, 243, 306, 362.

Hervé Oursel, Constant Dutilleux, 1807-1865. Commémoration du centenaire du centenaire de la mort de l’artiste, catalogue de l’exposition du musée d’Arras, août-novembre 1865, Arras, Impr. Centrale de l’Artois, 1965, voir notamment p. 15, 54, 85-86.

Renée Martinage, « L’épuration des magistrats du Nord en 1883 », Revue du Nord, 1986, n° 270, p. 664, 670, 672.

Gaston-Louis Marchal et Patrick Wintrebert, Arras et l’art au XIXe siècle, dans Mémoires de la Commission départementale d’histoire et d’archéologie du Pas-de-Calais, t. XXIV, Arras 1987, p.164-165.

Patrick Wintrebert, « Constant Le Gentil (1819-1901), historien et critique d’art », Arras, le savoir et la curiosité. Aspect de la vie culturelle d’une sous-préfecture au XIXe siècle, Mémoires de l’Académie d’Arras, 6e série, t. III (2000), p. 269-295.

Patrick Wintrebert