En juillet 64 ap. J.-C., Rome, capitale de l’empire romain, est, durant une semaine, la proie des flammes. Le cœur de la ville est pour ainsi dire détruit. L’empereur Néron, absent de Rome, au moment où le sinistre débute y rentre sans tarder. Pour faire taire la rumeur selon laquelle il aurait lui-même mis le feu à la ville pour la reconstruire selon ses goûts, il cherche des boucs-émissaires et les trouve parmi les membres de la communauté chrétienne de la capitale, raison pour laquelle il figure en tête de la liste des empereurs persécuteurs.

L’incendie de Rome conduit l’empereur à prendre des mesures d’urgence pour venir en aide aux habitants devenus sans abris ; il est aussi pour le souverain l’occasion d’orchestrer de grands travaux de restauration mais aussi de construction. Dès avant l’incendie, Néron avait entrepris d’étendre la résidence impériale du Palatin ; au lendemain de ce dernier, il engage la construction d’un nouveau palais, sur la colline de l’Esquilin : la Maison Dorée (Domus aurea).

Des fouilles récentes menées sur le Palatin sous l’égide de l’École Française de Rome et la Surintendance archéologique ont conduit la communauté scientifique à réviser certaines données qu’elle tenait pour acquises.

MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2019, à l’Hôtel de Guînes, 2 rue des Jongleurs Arras à,18h