Soissons (Aisne) 04.02.1805Troyes (Aube) 26.01.1875. Régent de mathématiques et sciences physiques au collège d’Arras depuis 1832.

Élu le 19 avril 1833 pour succéder à Alexis Hallette sur le 13e fauteuil, il est remplacé en 1838 par le colonel Répécaud et immédiatement nommé membre honoraire.

Fils d’Étienne Félix Larzillière, épicier à Soissons, et de Victoire Berthaud, Il est élève à l’École normale, puis obtient une licence ès sciences. Il commence sa carrière d’enseignant au collège de Bar-le-Duc (Meuse) comme régent de sciences physiques et de mathématiques. Et c’est à Bar-le-Duc qu’il se marie, avec Anne Thérèse Millot, fille de commerçants, le 13 février 1831. L’année suivante, en avril 1832, il est muté au collège d’Arras. Il y reste jusqu’en 1838. Son premier fils, Estève Ludovic y naît le 24 juin 1835. Il quitte Arras, en 1838, pour Troyes où il devient directeur et professeur de mathématiques supérieures et de sciences naturelles à l’école primaire supérieure. Il habite le faubourg de Saint-Martin-ès-Vignes, où naissent trois autres fils, Étienne Alphonse le 5 mars 1839, Paul Célestin le 6 août 1840, Paul Alphonse le 31 mars 1843. Après le décès de son épouse à Bar-le-Duc le 30 janvier 1845, il se remarie à Troyes avec Jeanne Joséphine Millot, sœur cadette de sa première épouse, le 22 mars 1846. En 1859, professeur de mathématiques adjoint au lycée impérial de Troyes, en disponibilité, il est nommé au lycée impérial de Bourg en Bresse, chargé du cours de sciences physiques. Il rentre prendre sa retraite à Troyes où il figure dans l’almanach su commerce en 1863, car son épouse y tient un commerce de mercerie. Il y décède en 1875.

Bien que resté peu de temps à Arras, il s’est impliqué dans la vie de l’Académie, où il est élu un an après son arrivée. Il donne chaque année des communications dont plusieurs sont publiées. Celle sur l’observation du passage des étoiles filantes fait l’objet d’un commentaire lors de la séance de l’Académie des Sciences le 4 janvier 1836.

 Il figure sur la liste des membres honoraires de l’Académie d’Arras jusqu’en 1871.

Publications dans les Mémoires de l’Académie

Température moyenne de l’année 1836, MAA 1ère série, t. XVII (1836), p. 207 – 208.

Observation du passage des étoiles filantes, MAA 1ère série, t. XVII (1836), p. 203-206.

Observation d’un halo ou couronne, MAA 1ère série, t. XVII (1836), p. 199 – 202.

De l’éclairage au gaz, MAA 1ère série, t. XVI (1835), p. 34 – 44.

Rapport sur le concours d’industrie, MAA 1ère série, t. XV (1834), p. 113 – 121.

Observations sur un mémoire de M. Bouzeran, intitulé « Méthode naturelle, appliquée aux langues mortes, pour faciliter et abréger les études », MAA 1ère série, t. XIV (1833), p. 79 – 100. 

Sources

État civil : naissance : AD 02, 5 Mi0909-1803 1808, p.143/453 ; 1er mariage : AD 54, NMD 1831, 2 E 29(52), p. 153/280 ; 2e mariage : AD 10, Saint-Martin-ès-Vignes, 1846, 387_GG_11_74, p 38/94  ; décès : AD 10, 4 E 387_457, p.23/328.

Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine, 27 octobre 1865.

Almanach du commerce de Troyes, 1863.

Revue de l’Instruction publique de la Littérature et des Sciences en France et dans les pays étrangers, 28 avril 1859.

Annuaire administratif et statistique du département de l’Aube, 1841, 1842, 1852.

Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences. Séance du lundi 4 janvier 1836.

Gazette des écoles, Journal de l’Instruction publique, des Universités, des séminaires, 29 avril 1832.

 Michel Beirnaert