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Membre fondateur, installé en 1737 sur le 22e fauteuil. Remplacé le 7 février 1739 par Pierre-Grégoire-Marie Enlart de Grandval.

Nous n’avons pas pu éclaircir le cas de Salmon de La Barre.

Le Père Ignace, cité dans un article des Mémoires de l’Académie d’Arras de 1863, le nomme « en plus » des quarante premiers membres et signale que, démissionnaire en 1739, il aurait été remplacé par l’avocat Garçon de Quévaussart.

Le chanoine Van Drival lui attribue le 27e fauteuil et confirme son remplacement en 1739.

Georges Bernier le place sur le 22e fauteuil et nomme Enlart de Granval pour lui succéder, et précise : « Salmon de La Barre, qui n’a pu être identifié, peut-être un médecin ».

On trouve aux Archives départementales, dans la collection Barbier, la copie d’un acte de décès, le 9 juillet 1742, d’un Wallerand-François de La Barre, prêtre licencié en droit, doyen et chanoine de l’église cathédrale de Notre-Dame d’Arras, âgé de 78 ans. On pourrait imaginer qu’il avait démissionné trois ans auparavant pour laisser la place à Enlart de Granval. Mais rien ne vient étayer cette hypothèse, pas plus que celle qui en fait un médecin.

Sources

AD 62, Papiers Barbier, 4 J 112.

BESNIER Georges, « Les trente fauteuils de l’Académie d’Arras », Articles non signés, parus dans Le Courrier du Pas-de-Calais, du 20 au 25-26 avril 1937

VAN DRIVAL Eugène, Histoire de l’Académie d’Arras, 1872, p. 13-14

« Extraits des Recueils du P. Ignace, capucin, du Mercure et autres Écrits du temps, pour servir à l’histoire de l’ancienne Société littéraire d’Arras »,  Mémoires de l’Académie d’Arras, 1ère série, t.  XXXV (1863), p. 352.

Jean-Pierre Diers