Paris 15.05.1858 – Villiers-Adam, 30.04.1944. Polytechnicien (1878), chef de bataillon du génie en retraite.

Élu en 1906 pour succéder au colonel Paul Delair sur le 3^e fauteuil il est reçu le 22 novembre 1906 par le chanoine Charles Rohart président. Il quitte Arras pendant la Grande Guerre, après le bombardement de son domicile, et ne revient plus à Arras. Il est nommé membre honoraire et remplacé par le chanoine Édouard Foulon le 12 mars 1920.

Il est le fils de Louis Bedel, tapissier décorateur à la Comédie Française et de Louise Catherinet de Villemarest,

Polytechnicien, diplôme de l’école d’application du Génie de Fontainebleu, il commence sa carrière militaire en 1880 comme lieutenant au 3^e Génie à Arras, et il monte progressivement en grade au fil des postes successifs, à Versailles, à Toul (capitaine en 1885). Il revient à Arras (1887-1892), et devient ensuite officier d’ordonnance du Général Gripois (1892-1899) qu’il suit dans ses diverses affectations et missions, à Laon, La Fère, Versailles, Belfort, en Tunisie et à Paris. 

Admis à faire valoir ses droits à la retraite en 1905 avec le grade de chef de bataillon, il se retire à Arras où il est élu à l'Académie. Il entreprend une carrière civile, et devient vice-président du conseil d'administration des faïenceries de Saint-Amand et Hamage, administrateur de la S.A. de Saint-Sauveur à Arras

Il est élu à l’Académie en 1906 ; il en est un membre assidu.

Il anime jusqu’en 1914 la société artésienne d’instruction militaire préparatoire. 

Après la guerre, domicilié à Paris, il reste administrateur de diverses sociétés industrielles.

Chevalier de la Légion d’honneur le 11 juillet 1900.

Publications dans les Mémoires de l’Académie d’Arras

Rapport sur le concours de sciences, MAA, 2^e série, t. XL (1909), p.410-413.

Discours de réception le 22 novembre 1906, MAA, 2^e série, t. XXXVIII (1907), p. 11-21.

Sources

Base Léonore : n° de notice : c-111727

ROHART Charles, « Réponse au discours de réception de M. le commandant Bedel", Mémoires de l’Académie d’Arras, 2^e série, t. XXXVIII (1907), p. 22-33.

Michel Beirnaert