Englefontaine 1950. Directeur de l’École supérieure des Métiers d’Art d’Arras à partir de 1997. Diplômé des Beaux-Arts et de l’école du Louvre.

Élu le 21 juin 2000 pour succéder à Pierre Gardet sur le 24e fauteuil ; reçu le 21 juin 2002 par Bernard Sénéca. Membre honoraire depuis 2008. Il est remplacé en 2010 par Jean-Claude Vanfleteren.

 

Pédagogue dans l’âme, Jean-François Lacomblez fait preuve d’un grand éclectisme et il est très attentif à la transmission du savoir. Diplômé des Beaux-Arts et de l’École du Louvre, il entre par la suite à l’École des hautes études d’ethnographie française, obtient le diplôme de méthodologie documentaire d’ethnologie, ce qui l’amène à s’intéresser à la culture rurale du nord de la France, à son artisanat, son agriculture, son cadre de vie. Il est tour à tour conservateur du musée des Beaux-Arts de Maubeuge, puis de celui de Jeumont. Dans le même temps, il est chargé de mission au développement de la culture scientifique, technique et industrielle. Porteur d’un projet d’un établissement agricole et rural explorant les domaines scientifique, technique et industriel dans le Nord-Pas-de-Calais, il rassemble une importante collection ethnographique qu’il offre au musée de Saint-Michel-en-Thiérache dont il préside le conseil scientifique. Pendant dix ans, il est aussi le représentant français de la cellule permanente des échanges entre le nord de la France et la Wallonie où il anime différents ateliers. Il est directeur de publication de l’éphémère Hainaut culture produit par l’Agence pour le développement de la culture du Hainaut. Délégué régional aux métiers d’art, il est chargé de mission par l’Unesco sur le thème de l’intelligence du geste. En 1997 il préside à la création de l’École supérieure des Métiers d’Art d’Arras dont il est aussi le directeur jusqu’à la fermeture de l’établissement (2008).Il est aussi pendant une dizaine d’années le président de la SEMA (Société d’encouragement des métiers d’art). Après son départ d’Arras, on le retrouve comme directeur du site abbatial de Saint-Michel-en-Thiérache ; il s’investit dans la réhabilitation d’un tronçon du chemin de Compostelle ; aux enfants des écoles, il propose des séances d’initiation à la gravure en présence d’artistes reconnus ; il anime un atelier d’insertion grâce auquel des personnes s’engagent dans des formations qualifiantes dans le domaine de la remise en état d’outils, de voitures ou de machines agricoles d’autrefois.

Sources 

SENECA Bernard, Réponse au discours de réception de J.F. Lacomblez, 16 juin 2002, Archives de l’Académie d’Arras.

VANFLETEREN Jean-Claude, Discours de réception, 24 juin 2012, Archives de l’Académie d’Arras.

Agnès et Gérard Devulder